L’être humain a toujours eu peur de l’inconnu. C’est le scénario catastrophique imaginé par certains d’entre-nous. L’être humain a toujours eu peur de l’inconnu. Ce manque de contrôle est à l’origine de cette forme de xénophobie. Les risques sont minimes que l’intelligence artificielle devienne incontrôlable et prenne le contrôle de l’humanité selon la majorité des spécialistes.
Nous devons quand même souligner que le PDG d’OpenAI Sam Altman, considère que le développement de l’intelligence artificielle constitue une menace d’extinction pour l’humanité. Il prône une intervention des gouvernements dans la régulation de l’intelligence artificielle.
Les risques
Toutefois certains risques existent quand l’intelligence artificielle est entre de mauvaises mains. Elle peut servir à des fins criminelles ou à la désinformation. Plusieurs utilisations malveillantes peuvent être recensées, nous en citerons notamment :
• L’usurpation d’identité et le deepfake en créant des vidéos truquées qui superposent l’image d’une personne sur celle de quelqu’un d’autre ;
• Le piratage de véhicules autonomes. En 2015 deux white hats (bons hackers par opposition aux black hats), Charlie Miller et Chris Valasek, ont pris le contrôle d’une Jeep Cherokee conduite par le journaliste Andy Greenberg ;
• Le phishing, une forme d’hameçonnage. Cela consiste à utiliser des messages personnalisés et automatisés pour accroître son efficacité dans la collecte d’informations sécurisées ou l’installation de logiciels malveillants ;
• Le piratage des systèmes gérés par l’intelligence artificielle en perturbant ou en contrôlants le trafic ferroviaire par exemple ;
• Etc.
Au-delà de ces risques plusieurs défis sont à relever quant aux développement et l’usage de l’intelligence artificielle. Nous relevons, entre-autres, des défis étiques, économiques, protection des données, sociaux, responsabilité dans la prise de décision et légaux.
Les défis éthiques
Les risques réels sont plus d’ordre éthique. En effet, l’intelligence artificielle pourrait être discriminatoire. Elle repose essentiellement sur des données qui ne tiennent pas compte du contexte. Elle pourrait reposer sur des données historiques qui ont marginalisés les minorités raciales, les femmes, etc. Cette forte dépendance aux données rend difficile le traitement des exceptions, du moins pour l’instant. Les métadonnées sur lesquels se base l’intelligence artificielle peuvent contenir un nombre important de préjugés et de postulats de départ. Ce qui ne serait sans conséquences sur certains groupes de personnes en termes d’inégalités et d’injustice. C’est ce que l’on appelle les biais informationnels. L’absence de conscience et surtout d’empathie peut rendre difficile la compréhension des motivations et des attitudes des êtres humains.
Les défis économiques
L’adoption de l’intelligence artificielle peut renforcer les inégalités économiques existantes. Les entreprises disposant de ressources financières et technologiques importantes ont un avantage dans l’adoption de l’IA, ce qui peut créer des écarts entre les grandes entreprises et les petites entreprises ou les pays développés et les pays en développement.
Les défis relatifs à la protection des données
L’utilisation de l’intelligence artificielle nécessite souvent l’accès à de grandes quantités de données, y compris des données personnelles. Cela soulève des préoccupations en matière de confidentialité et de sécurité des données, et nécessite la mise en place de réglementations et de mesures de protection appropriées.
À ceci se rajoute un défi non des moindres relatif à la surveillance de masse. Les images de vidéosurveillance, les données de localisation, les messages électroniques, les enregistrements audio, etc. sont d’autant d’intrusions dans la vie privée des individus. Les entreprises et les gouvernements, à travers ces données, peuvent utiliser différentes techniques de persuasion pour manipuler le comportement.
Les défis sociaux
En plus de caractère discriminatoire, cité précédemment, que pourrait avoir l’intelligence artificielle, elle peut être peu avoir un impact sur l’emploi. L’automatisation alimentée par l’intelligence artificielle pourrait entraîner la suppression de certains emplois, en particulier ceux qui sont routiniers ou basés sur des tâches prévisibles. Cela pourrait créer des disparités économiques et nécessiter des mesures pour faciliter la transition des travailleurs vers de nouveaux emplois.
De plus, l’intelligence artificielle peu créer des comportements addictifs. La qualité de l’expérience que pourrait vivre l’utilisateur et parfois son caractère immersif peuvent créer une certaine dépendance à des interfaces créés par l’intelligence artificielle. Une dépendance excessive à l’égard de ces systèmes peut rendre les sociétés vulnérables en cas de défaillance technologique, de pannes ou de cyberattaques.
Les défis relatifs à la responsabilité dans la prise de décision
Lorsque des systèmes d’intelligence artificielle prennent des décisions qui ont un impact sur les individus, il est important de déterminer qui est responsable en cas d’erreurs ou de conséquences néfastes. L’opacité des modèles d’intelligence artificielle et le manque de responsabilité claire posent des défis dans ce domaine.
Les défis légaux
L’intelligence artificielle soulève des questions sur la réglementation et la législation appropriées. Actuellement il n’existe pas de cadre juridique qui encadre l’utilisation de l’intelligence artificielle. Une absence de normes de transparence, de responsabilité et de sécurité.
Comme nous l’avons souligné précédemment, les systèmes d’intelligence artificielle nécessitent souvent des quantités importantes de données personnelles pour fonctionner efficacement. Cela soulève des préoccupations quant à protection de la vie privée et des données.
La question de responsabilité quand des systèmes autonomes d’intelligence artificielle prennent des décisions. Ces dernières peuvent avoir un impact significatif sur les individus et la société. Qui est responsable en cas de décisions erronées ou de préjudice causé par des systèmes d’intelligence artificielle ?
L’intelligence artificielle et la communication
L’intelligence artificielle peut certainement aider à automatiser certaines tâches répétitives ou analytiques, telles que l’analyse des données, la segmentation de l’audience ou l’optimisation des campagnes publicitaires. Cependant, l’IA ne peut pas remplacer l’intuition humaine, la pensée créative et la capacité de comprendre les nuances et les émotions qui sont essentielles pour une communication authentique et engageante.
De plus, des agences de communication, comme 5 Sens Advertising, sont en mesure de fournir une expertise holistique et une vision stratégique qui dépasse les capacités de l’IA. Elles peuvent élaborer des campagnes de communication intégrées qui s’alignent avec les objectifs commerciaux, la culture de l’entreprise et les valeurs de la marque. Elles peuvent également surveiller et ajuster les campagnes en temps réel, en fonction des réactions du public et des évolutions du marché.
En résumé, même avec l’avènement de l’intelligence artificielle, il est essentiel de ne pas écarter les services d’une agence de communication 360°. L’IA peut être un outil précieux pour améliorer l’efficacité et l’analyse des données, mais elle ne peut pas remplacer l’expertise humaine, la créativité et la stratégie globale offertes par une agence de communication. Un partenariat entre l’IA et une agence de communication permet d’exploiter le meilleur des deux mondes et d’obtenir des résultats optimaux dans le paysage complexe de la communication d’aujourd’hui.